DEFAIRE L’ECHEC, ET LE MENSONGE ORGANISE
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Le courage, c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe (Jean Jaurès)
Les "personnels de bord", chargés du confort et de la sécurité dans les aéronefs, apprennent qu’il est, dans l’urgence, impérieux d’adresser des messages positifs (ordre d’évacuation..etc) à leurs hôtes passagers-gères de Galère...
Je ne me laisse pas convaincre par ces thèses de politologues patentés et experts (??) d’un échec de la gauche, de nos idéaux de progrès économiques, sociaux et culturels. Je pense que la gauche est tombée dans un piège politique habilement tissé et tendu dans le tempo politique.
Je m’explique : le fond de cette idéologie progressiste, présentée, quand elle l’est, comme rétrograde et passéiste, n’a en fait pas voix au chapitre, elle est simplement absente du « théâtre » médiatique, par évacuation systématique de nos idées et de leur expression.
Cette défaite n’est pas un échec, c’est une victoire, momentanée je le veux, de la caste médiatico-politico-financière (un gros mot !) qui a verrouillé (durablement ?) l’expression et pris le pouvoir de l’information.
Pas de place pour nos idées, si ce n’est pour les diaboliser ou de les détourner de leur sens profond de leur sens vrai. Cervelles lessivées, pensée collective fondue dans une sorte de carcan intellectuel et culturel lobotomisant, savamment organisé par le « trouble ». Un directeur de « chaîne » l’a dit et bien dit : mon job, décérébrer "ceux et celles qui regardent de loin (télé-spectateurs-trices) afin de vendre des bulles. Réussite totale ! Les médias associés ont vendu leur nouveau produit politique « moderne et décomplexé » à notre peuple. Quel triste sort ! Et cela n’est qu’une des raisons qui me font penser qu’il est injuste de gloser sur l’échec de nos idéaux.
Et j’insiste : « Armement des toboggans et vérification des portes »... « le commandant de bord vous souhaite un agréable voyage..bien que la météo nationale soit incertaine »... « sur votre droite, vous pouvez observer que je suis sur une modeste barcasse et j’espère que vous savez nager ». A ciao, galériens et Galériennes.
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