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LA CONcurrence : DE PIERRE DE COUBERTIN A MARCO PANTANI Par Jacques-Robert Simon
La CONcurrence permet la création et la diffusion des richesses tant matérielles qu’immatérielles. C’est une hypothèse, c’est devenu un dogme !
Qui peut nier que l’effort et le travail (ce mot signifie toutefois originalement « instrument de torture ») sont nécessaires pour toute création, tout mieux-vivre, tout progrès ! L’effort peut même devenir une jouissance, une jubilation, mais je mettrai ce cas, malheureusement assez rare, à part.
Une activité, dans les cas usuels, permet d’optimiser un équilibre entre les gains financiers, l’intérêt que l’on y trouve, et la possibilité de faire tout autre chose que son métier. Situation raisonnable ! La concurrence de phase 1, celle de Pierre de Coubertin, entraîne la personne concernée à faire les efforts nécessaires, sur lui même, pour obtenir ce qu’il souhaite. L’équilibre recherché ne se détermine pas en ignorant les autres mais ce ne sont pas eux qui déterminent le choix fait. La CONcurrence de phase 2, celle où Marco Pantani a sombré, consiste à utiliser tous les moyens pour dépasser les autres. Dépasser les autres et non pas se dépasser soi-même ! Dans ce cadre, sa vie, voire celle des autres, n’a plus beaucoup d’importance. Celui qui gagnera ne sera pas le plus talentueux mais celui qui sera prêt à tout pour réussir !
Que croyez-vous que proposent les nouveaux conservateurs ? S’il s’agissait de trouver les plus aptes à diriger un Pays, une Nation, une Planète, pensez-vous que le seul talent conduirait à nos dirigeants actuels ? J’ai peur que ce raisonnement s’applique aussi aux industries, à l’agriculture, en fait à tous les lieux de recherche de « cheffitude ». Cependant, ce sont eux qui dirigent !
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