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BOUM-BOUM : IL EST NE, LE BEBE MRC Par Mick et Paule On voulait se refaire Jospin, mais Trannoy a couru plus vite, alors, on va causer du MRC.
Ainsi donc, le Pôle Rep’, ex MDC, devient MRC. La boutique est repeinte. Son article phare demeure le discours de Vincennes de Jean-Pierre Chevènement. Il faut reconnaître que, par rapport à la concurrence, c’est un produit plutôt solide, de bonne qualité. On se demande même pourquoi il n’y a pas plus de clients. Notre révéré Directeur y trouvera une preuve de plus que le marché, ça ne fonctionne pas bien. La peinture à peine sèche, le produit à l’étalage, restait à trouver le boutiquier en chef. Le Che, principal actionnaire, veut rester dans les hauteurs (les hauteurs, hein, Jean-Pierre, pas les nuages), le pourtant talentueux Jean-Yves Autexier, plébiscité par la base, ne se sent pas la bosse du commerce. C’est donc Jean-Luc Laurent, maire, réélu donc apprécié, du Kremlin-Bicêtre (maître du Kremlin, insinuent les mauvaises langues, qui ne sont pas notre genre) qui s’y colle. À l’insu de son plein gré, prétend l’intéressé, mais on connaît la chanson.
Il revient donc au responsable en chef des calamiteuses élections législatives du Pôle rep’ défunt de développer la boutique MRC. Nous sommes sévères mais justes : il faut bien reconnaître que le meilleur des stratèges eût sans doute échoué pour les législatives en question, mais il y a la manière et celle, à la serpe, de J.L. Laurent a laissé des cicatrices. De même, sa condescendance vis-à-vis de ses petits camarades qui se sont impliqués dans la préparation du congrès fondateur de sa boutique n’a pas plu à tout le monde, comme on dit à la télé. J.L. Laurent a en conséquence un problème d’image : comment troquer un costard de coupeur de têtes, rigide plus que sur les bords, en avenant animateur d’un parti dynamique et accueillant. Certes, on a déjà vu des choses du genre (le regretté Krasu, par exemple). Et la fugace lueur de candeur enfantine que décèlent parfois dans son regard des observateurs (très) perspicaces est sans doute un signe encourageant. Mais, comme disait Michel Hulin en d’autres circonstances et à propos d’autre chose, y’a du boulot.
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