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A PROPOS DE L’ARTICLE DE J. M HOLLEAUX (VOIR DANS LE NUMERO 8) Par Jean-Luc Gonneau Dans notre numéro de janvier, Jean-Marc Holleaux, posait la question de la légitimité de l’action violente dans certaines circonstances, et esquissait une réponse positive illustrée par les exemples des résistances tchétchène et palestinienne. Nous avons reçu une dizaine de réactions sur ce sujet, pour la plupart favorables au sens de l’article. Une ou deux ne partagent pas l’avis de Jean-Marc, ce qui est bien sûr leur droit, et une réaction a considéré l’article comme anti-israélien, voire anti-juif. Il en va du problème palestinien comme du problème Etats-Unis-Irak : il ne faut pas confondre la critique de la politique de G.W. Bush avec une critique du peuple américain, de même qu’il ne faut pas confondre la critique de la politique d’Ariel Sharon, ce que fait Jean-Marc, et que la Banquise assume tout à fait, avec une critique du peuple israélien, ce qui ne nous passerait aucunement par la tête. Ajoutons que l’article de Jean-Marc Holleaux va dans le même sens que celui que vient de publier Stéphane Hessel, dont l’autorité éthique est peu contestable, dans Le Monde à son retour de voyage en Israël et dans les territoires palestiniens.
Je souhaite profiter de cette mise au point pour donner quelques informations sur la façon dont la Banquise met en œuvre ses publications. Elle publie les textes de ses membres, soit sous forme de rubrique éditoriales (l’Edito, la Ligne, Grands reportages, Boum-Boum etc), soit sous forme de « points de vue ». D’autres « points de vues » ou entretiens sont sollicités auprès de personnes extérieures à la Banquise. Enfin, nous publions sous forme de « tribunes libres » des textes qui nous sont proposés par l’extérieur. Nous ne pratiquons aucune censure sur les textes publiés, nous limitant à quelques propositions de réécriture lorsqu’il nous paraît utile de rendre un texte plus clair, mais que l’auteur est toujours libre de refuser : nous publions alors le texte original. Voilà, pour l’information de nos lecteurs et de nos futurs contributeurs.
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