https://www.traditionrolex.com/18 La Gauche Cactus http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/ fr SPIP - www.spip.net (Sarka-SPIP) Chili : solidarité http://la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article1087 http://la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article1087 2010-03-10T19:17:53Z text/html fr Jean-Michel Hureau Chili : solidarité Le Chili a organisé en quatre jours un Téléton qui a commencé hier soir. Les dons en espèces sont destinés à reconstruire les maisons qui ont été dévastées, soit par le tremblement, soit par les raz-de-marée. Tous les organismes reconnus sont en train de recevoir des dons : Un techo para Chile, Hogar de Cristo, Cruz Roja, Fundación Superación de la pobreza, le gouvernement, les pompiers, les paroisses, les banques… Tout le monde est en train de contribuer. Quand (...) - <a href="http://la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?rubrique44" rel="directory">Chili</a> <div class='rss_texte'><p>Chili : solidarité</p> <p>Le Chili a organisé en quatre jours un Téléton qui a commencé hier soir. Les dons en espèces sont destinés à reconstruire les maisons qui ont été dévastées, soit par le tremblement, soit par les raz-de-marée.</p> <p>Tous les organismes reconnus sont en train de recevoir des dons : Un techo para Chile, Hogar de Cristo, Cruz Roja, Fundación Superación de la pobreza, le gouvernement, les pompiers, les paroisses, les banques… Tout le monde est en train de contribuer. Quand une entreprise se présente au Téléton pour dire combien ils donnent ou ce qu'ils donnent, les employés de cette entreprise en font autant. Dans un pays où l'aide de l'État est très limitée et où le libéralisme est roi absolu, la culture de la solidarité existe. Les jeunes ont vu leur rentrée reportée d'une semaine. Je peux vous dire qu'il n'y a jamais eu autant de bénévoles pour aider à trier l'aide, à charger et décharger des camions, déblayer les gravats…</p> <p>Si vous vous sentez le cœur et les possibilités, je vous invite à collaborer avec notre Téléton. Voici le lien de ma banque, par internet avec carte de crédit internationale, le deuxième lien devrait marcher. Les dons vont être débités en dollars d'après ce que je lis.</p> <p><a href="http://ww3.bancochile.cl/wps/wcm/connect/BancoDeChile/Teleton/Formas-de-Donar#lnkBch" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://ww3.bancochile.cl/wps/wcm/co...</a></p> <p>Il n'y a pas de petit montant, des grains de sable font des dunes.</p> <p>Merci !</p> <p>Claudia Iglesias Hureau</p></div> CHILI : APRES L'ELECTION PRESIDENTIELLE http://la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article1070 http://la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article1070 2010-01-24T13:12:00Z text/html fr Jean-Michel Hureau Le 11 mars prochain, Sebastián Piñera Echenique (Rénovation Nationale, droite libérale) deviendra président de la République. Il a battu largement son adversaire Eduardo Frei Ruiz-Tagle avec 51,6 % des suffrages. C'est la première fois depuis 50 ans que la droite accède à la présidence par la voie constitutionnelle. Si l'on connaît quelques unes des intentions de Piñera, comme faire entrer des capitaux privés dans Codelco, organisme d'État qui gère le cuivre, ou se joindre (...) - <a href="http://la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?rubrique44" rel="directory">Chili</a> <div class='rss_texte'><p>Le 11 mars prochain, Sebastián Piñera Echenique (Rénovation Nationale, droite libérale) deviendra président de la République. Il a battu largement son adversaire Eduardo Frei Ruiz-Tagle avec 51,6 % des suffrages. C'est la première fois depuis 50 ans que la droite accède à la présidence par la voie constitutionnelle. Si l'on connaît quelques unes des intentions de Piñera, comme faire entrer des capitaux privés dans Codelco, organisme d'État qui gère le cuivre, ou se joindre au bloc conservateur latino-américain, Colombie en tête, ou encore constituer un gouvernement d'union nationale en y faisant entrer des personnalités de la Concertation (DC, PS, PPD, PRSD), en revanche se pose la question de sa capacité à faire passer des lois.</p> <p>Le 13 décembre 2009 ont eu lieu les élections législatives et sénatoriales (18 sièges renouvelés sur 38). Il en résulte que sur 120 députés, l'UDI (Union Démocratique Indépendante, extrême-droite pinochetiste) a obtenu 40 sièges (avec 25 % des voix) et Rénovation Nationale 18. Pour sa part, la Concertation a obtenu 54 sièges auquel il faut joindre les 3 députés communistes de Juntos Podemos Más (gauche de gauche). Il en ressort qu'aucun des deux blocs n'a obtenu la majorité absolue et que toute loi devra passer, au coup par coup, par un consensus avec les 5 députés restants qui auront le pouvoir de faire pencher la balance dans un sens ou dans l'autre, même si l'UDI va disposer d'un pouvoir important lors des négociations et d'un large droit de veto. Parmi ces 5 députés, 3 sont du PRI (Parti Régionaliste Indépendant), 2 ex-DC et 1 ex-PS, un autre est un ex-DC non affilié et le dernier un électron libre proche de la droite.</p> <p>Au Sénat, la Concertation possède 19 sièges contre 16 à l'Alliance (UDI et RN) et 3 indépendants dont un ex-PS, un ex-RN et un autre électron libre du même acabit que le député. La tâche de Sebastián Piñera s'avère donc plus que délicate pour faire passer des réformes, comme il l'a annoncé de manière tonitruante. La configuration dans laquelle il se trouve n'est pas fondamentalement différente de celles qu'ont connu avant lui Michelle Bachelet et Ricardo Lagos. Sa marge de manœuvre apparaît bien mince.</p></div> UNE PRESIDENTE POUR LE CHILI http://la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article367 http://la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article367 2006-02-15T14:37:00Z text/html fr Jean-Michel Hureau C'est donc avec une majorité confortable d'environ 53,5 % que Michelle Bachelet (Concertation Démocratique, PS, Gauche libéral ) est devenue ce dimanche 15 janvier 2005 la première présidente de la République Chilienne pour les 4 ans à venir. Arrivée en tête au premier tour avec 45 % des voix contre 26 % à son adversaire du second tour Sebastian Pinera (Rénovation Nationale. Droite libérale), sa victoire n'est pas une surprise. Elle est cependant un peu plus nette que (...) - <a href="http://la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?rubrique44" rel="directory">Chili</a> <div class='rss_texte'><p>C'est donc avec une majorité confortable d'environ 53,5 % que Michelle Bachelet (Concertation Démocratique, PS, Gauche libéral ) est devenue ce dimanche 15 janvier 2005 la première présidente de la République Chilienne pour les 4 ans à venir. Arrivée en tête au premier tour avec 45 % des voix contre 26 % à son adversaire du second tour Sebastian Pinera (Rénovation Nationale. Droite libérale), sa victoire n'est pas une surprise. Elle est cependant un peu plus nette que celle obtenue en 2000 par le président sortant, Ricardo Lagos, qui avait obtenu 52 % des suffrages face à Joaquin Lavin (Union Démocratique Indépendante, Droite pinochetiste).</p> <p><strong>Une victoire emblématique</strong></p> <p>Si l'élection d'une femme aux plus hautes fonctions de l'Etat constitue un évènement au Chili, il ne s'agit pas non plus d'une étrangeté dans un pays qualifié d'ultra conservateur et d'ultra catholique dans les colonnes de certains quotidiens français qui se croient encore des journaux de référence. Plutôt que conservateur, il serait plus adapté de le décrire comme traditionnel et si l'Eglise pèse encore dans la mentalité chilienne, la population n'est pas non plus « bigote ». La meilleure preuve en est l'élection d'une mère célibataire qui se déclare ouvertement agnostique.</p> <p><strong>L'empreinte de Ricardo Lagos</strong></p> <p>Cette victoire est aussi celle du président Ricardo Lagos (Don Ricky pour les intimes), qui a soutenu Bachelet dés le début, y compris quand il était envisagé une primaire au sein de la Concertation entre elle et Soledad Alvear (Démocratie Chrétienne). Lagos a nommé Bachelet au Ministère de la Santé, puis à la Défense où elle s'est forgé une solide réputation de femme de pouvoir. Le soutien de Lagos a été un élément clé puisqu'il jouit à la fin de son mandat de 6 ans, de plus de 70 % d'opinion favorable. Droiture et intégrité l'ont fait apparaître aux yeux des Chiliens comme le meilleur président depuis le retour à la démocratie en 1990. Ses prédécesseurs, Patricio Aylwin (DC), favorable au coup d'Etat en 1973, et Eduardo Frei (DC), n'ont été que de pâles figures face au charisme de Lagos. La victoire de Bachelet s'inscrit donc dans la continuité du président sortant. Il ne fait aucun doute qu'elle continuera dans la voie tracée, sanctionnant les atteintes aux Droits de l'Homme et les affaires de corruption. Rappelons qu'elle est fille d'un Général torturé et assassiné par ses pairs en 1974, qu'elle fut elle-même torturée et que son élection constitue un ironique retour de l'Histoire. La popularité de Bachelet est aussi due à sa personnalité. Simple dans sa façon d'être et dans ses propos, une grande partie de la population s'identifie à ce personnage paraissant issu de la classe moyenne.</p> <p><strong>Un tournant politique</strong></p> <p>Le premier tour a constitué un tournant politique puisque Joaquin Lavin est arrivé en troisième position, ce qui revêt pour lui une espèce de « mort politique ». Les Chiliennes et les Chiliens ont donc majoritairement choisi un duel Gauche libérale-Droite libérale pour le second tour et ont ainsi définitivement tourné le dos aux années obscures. Du même coup, Pinera apparaît aujourd'hui comme le leader de l'opposition de droite.</p> <p><strong>Les perspectives</strong></p> <p>Le mandat de Bachelet se présente bien puisque la Concertation a obtenu la majorité à la chambre des Députés et au Sénat. Il convient de signaler que la majorité au Sénat était auparavant impossible à obtenir puisqu'il y avait des sénateurs nommés, un héritage de la dictature, auquel a mis fin Lagos en septembre dernier par une réforme constitutionnelle. Elle dispose donc de tout l'arsenal législatif lui permettant d'engager des réformes, notamment sur la condition féminine ou dans le domaine de l'Education et de la Santé. Parmi les réformes attendues figure la possibilité de voter pour les Chiliens de l'étranger, ce qui leur est interdit aujourd'hui, alors que les étrangers résidant au Chili depuis au moins 5 ans possèdent le droit de vote. Sur le plan économique, Bachelet bénéficie de conditions favorables grâce au cours élevé du cuivre, qui représente plus de 50 % des exportations, ce qui a permis de dégager en 2005 plus de 5 milliards de dollars d'excédent budgétaire.</p> <p><strong>La limite constitutionnelle</strong></p> <p>Si la Concertation possède la majorité absolue dans les deux chambres, elle ne dispose cependant pas de la majorité qualifiée pour engager une réforme constitutionnelle sur le système électoral aux législatives et sénatoriales. Le système binominal, sans doute unique mais surtout inique, sera donc vraisemblablement encore en vigueur en 2009. Rappelons que ce système écarte les petites formations de toute représentation parlementaire et amplifie celle des grandes formations minoritaires, aujourd'hui Rénovation Nationale et l'Union Démocratique Indépendante.</p> <p><strong>Le bémol</strong></p> <p>Si Michelle Bachelet a les mains libres pour poursuivre l'œuvre de Ricardo Lagos dans un certain nombre de réformes et que l'on ne peut que se réjouir de la défaite de la droite, il convient d'ajouter un bémol à ce que pourra être son action. En effet, elle s'inscrit dans une logique économique libérale et il ne faut s'attendre à aucune réforme en profondeur sur le plan social, tout au plus quelques ajustements. Bien qu'il reste dans les rangs de cette « nouvelle gauche » latino-américaine, le Chili demeurera l'un des pays les plus ultra libéraux d'Amérique Latine où le droit des travailleurs est limité à sa plus simple expression.</p></div> UNE DEMOCRATIE EN MARCHE http://la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article170 http://la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article170 2005-04-02T22:00:00Z text/html fr Jean-Michel Hureau UNE DEMOCRATIE EN MARCHE Par Jean-Michel Hureau Plus de 50 000 personnes ont défilé le vendredi 19 novembre dans le centre de Santiago, dans le cadre du Forum Social Chilien, en protestation contre la tenue de l'APEC (sigle en anglais du forum de Coopération Économique Asie-Pacifique). Les premiers surpris de ce succès ont été les organisateurs, dont ATTAC-Chile et l'édition chilienne du Monde Diplomatique, qui tablaient sur une participation de 5 à 10 000 personnes. La (...) - <a href="http://la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?rubrique44" rel="directory">Chili</a> <div class='rss_texte'><p><strong>UNE DEMOCRATIE EN MARCHE</strong></p> <p><i>Par Jean-Michel Hureau</i></p> <p>Plus de 50 000 personnes ont défilé le vendredi 19 novembre dans le centre de Santiago, dans le cadre du Forum Social Chilien, en protestation contre la tenue de l'APEC (sigle en anglais du forum de Coopération Économique Asie-Pacifique). Les premiers surpris de ce succès ont été les organisateurs, dont ATTAC-Chile et l'édition chilienne du Monde Diplomatique, qui tablaient sur une participation de 5 à 10 000 personnes. La manifestation, essentiellement axée sur la protestation contre la présence de George W. Bush, s'est déroulée dans le plus grand calme et dans l'allégresse. Les participants venaient d'horizons très divers : étudiants, syndicats, groupes de réflexion, partis politiques, comités de quartier, organisations d'homosexuel(le)s, sportives, écologiques ou sociales. Beaucoup d'étrangers latino-américains et européens résidant au Chili ont été de la fête. Les Palestiniens, nombreux au Chili, ont protesté contre les crimes de l'armée nord-américaine en Irak. Des nord-américains portaient des pancartes disant : « Bush, j'ai honte d'être américain ». Des groupes de théâtre ont fait des représentations sur les violations des Droits de l'Homme commises dans le pays de certains chefs d'état présents. Après que la manifestation eût été dissoute, quelques centaines de « casseurs » se sont affrontés aux forces de l'ordre. Le Ministre de l'Intérieur, Jorge Correa Sutil, les a fustigé en déclarant que ceux qui se livrent à ces débordements remettent en cause le droit constitutionnel qu'ont les gens de manifester, après avoir souligné le caractère remarquablement pacifique de la manifestation.</p></div> DU NOUVEAU POUR LES VICTIMES DE PINOCHET http://la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article171 http://la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article171 2005-04-02T22:00:00Z text/html fr Jean-Michel Hureau DU NOUVEAU POUR LES VICTIMES DE PINOCHET Par Jean-Michel Hureau Après avoir étudié le rapport de la Commission nationale sur la prison politique et la torture, dite Commission Valech, qui contient le témoignage de plus de 35 000 personnes, le Président Ricardo Lagos a décidé que les victimes d'emprisonnement politique et de torture sous la dictature seraient indemnisées. Le dossier de 28 000 d'entre elles a été retenu alors que les 7 000 autres pourront faire appel de la (...) - <a href="http://la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?rubrique44" rel="directory">Chili</a> <div class='rss_texte'><p><strong>DU NOUVEAU POUR LES VICTIMES DE PINOCHET</strong></p> <p><i>Par Jean-Michel Hureau</i></p> <p>Après avoir étudié le rapport de la Commission nationale sur la prison politique et la torture, dite Commission Valech, qui contient le témoignage de plus de 35 000 personnes, le Président Ricardo Lagos a décidé que les victimes d'emprisonnement politique et de torture sous la dictature seraient indemnisées. Le dossier de 28 000 d'entre elles a été retenu alors que les 7 000 autres pourront faire appel de la décision devant la Commission. Il est donc reconnu aujourd'hui officiellement que les atteintes aux Droits de l'Homme ont constitué une pratique institutionnelle d'État et non pas été de simples "comportements individuels" ou des "excès". Après s'être interrogé sur les raisons qui ont conduit le pays dans cette horreur, qui a rompu avec la tradition démocratique chilienne, Ricardo Lagos a énoncé les formes que prendront ces réparations en soulignant que ces mesures sont destinées à guérir les blessures et non pas à les réouvrir. Il se situe donc dans une logique de réconciliation nationale, si difficile au Chili. Une mesure institutionnelle : création d'un Institut National des Droits de l'Homme chargé de promouvoir, au travers de l'éducation, les dits droits. Des mesures symboliques et collectives : reconnaissance morale de l'État envers les victimes, mesures juridiques pour prévenir le risque de répétition d'une telle expérience et rétablissement des droits civiques à ceux qui été injustement inculpés de délits qu'ils n'avaient pas commis. Une mesure financière : le versement d'une pension de 112 000 pesos mensuels (140 euros) et un accès préférentiel à l'éducation, à la santé et au logement. L'indemnisation financière peut paraître, a priori, modeste mais elle correspond au salaire minimum actuel ou au montant d'une fois et demie la pension civile minimale. Elle est donc très loin d'être négligeable pour de nombreuses familles et représente pour le budget de l'État une charge de l'ordre de 60 millions d'euros annuel. Le Président a insisté sur le fait que ces mesures ne doivent pas générer d'affrontements avec les Forces Armées, partie intégrante de la République. À cet égard, le général Juan Emilio Cheyre, Commandant en chef des Forces Armées, avait reconnu le 5 novembre, l'implication de l'Armée en tant qu'institution, dans les atteintes aux Droits de l'Homme, ce qui revient à une forme de désaveu de l'autre général. Le climat est donc à la détente entre le pouvoir politique et l'Armée. Néanmoins, l'opposition de droite Pinochetiste refuse ce constat et prétend que, si excuses il y a, elles doivent recouvrir une forme individuelle. Certains pratiquent le négationnisme. Ainsi le sénateur Sergio Fernández, ministre de l'Intérieur de Pinochet, a signé en 1978 un document niant l'existence de la Villa Grimaldi comme centre de détention et de torture et a assuré récemment qu'une telle politique n'a jamais été suivie sous le gouvernement de Pinochet. Pourtant, de nombreux témoins affirment qu'il aimait visiter régulièrement cette prison qui fût le principal centre de torture sous la dictature. En 1987, il a signé un décret interdisant la torture, alors... Il est donc possible que, dans un avenir proche, certains responsables soient inculpés pour des atteintes aux Droits de l'Homme. Que cela atteigne un certain général est moins sûr, dans la mesure où son état de santé officiel ne lui permettrait pas de passer devant un tribunal. Il n'empêche qu'il a été sûrement plus malade qu'aujourd'hui. Quand le juge Juan Guzmán, chargé de l'instruction sur les détenus-disparus, lui a demandé s'il était au courant des exactions de membres des Forces Armées, il a répondu : « Moi, j'étais le Président, on n'allait pas me mettre au courant des petites choses... ». Un autre « petit détail de l'histoire » en quelque sorte...</p></div> https://www.traditionrolex.com/18 https://www.traditionrolex.com/18